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Numérique et travail : focus sur le syndicalisme, le télétravail et la place des femmes à l’heure du numérique

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Don’t Gig UP – séminaire mutual learning – France Stratégie, le 17 Mai 2019

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Les plateformes de micro-travail : enjeu pour l’intelligence artificielle, enjeu pour l’emploi ? 13 juin 2019

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Designing Community

Le colloque DESIGNING COMMUNITY est organisé par Noödesign, et se tiendra Les 19 et 20 avril 2019 dans l'auditorium de…

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OpenClassrooms : comment accompagner les mutations du travail, les nouvelles formes d’emploi? Programme Level UP

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Journée d’études – Regards croisés entre la sociologie et le droit sur les plateformes numériques – 1er février 2019

Jeudi 1er février 2019, 9H00-17h00 Conservatoire national des arts et métiers – Cnam 2 rue Conté – 75003 Paris Amphithéâtre Laussédat…

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Plateformes de services : articuler dialogue social et professionnel – Quels rôles pour les partenaires sociaux ? 18 décembre

Venez participer à l'Agora Parisienne du Travail le 18 décembre 2018, de 9h à 13h à l'UGC Ciné Cité Paris…

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Economie des plateformes : Travail, emploi et organisation Perspectives juridiques et approche comparative, 29-30 Novembre

Bordeaux, 29-30 novembre 2018   L’objectif du projet NUTRA est d’étudier l’évolution simultanée entre formes de travail, organisation des  entreprises…

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Cet outil est de plus en plus employé dans le cadre de la gestion de projet en ligne

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article de description de la démarche générale ...

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Communecter

En s'appuyant sur un réseau sociétal (au service de la société) regroupant les acteurs d'un territoire, "Communecter" propose des outils…

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Les projets de Sharers & Workers

  • sont ouverts aux membres du réseau suivant les conditions spécifiques à chaque projet.
  • sont outillés par les outils mis en place par le réseau (voir ETCC)
  • se développe dans le respect de l'état d'esprit du #CodeSocial de Sharers & Workers
  • se créent à l'initiative d'au moins trois membres du réseau
  • acceptent de suivre les bonnes pratiques concernant l'animation du projet (Processus ouvert et documentation)

Territoires

Comment l’économie collaborative contribue-t-elle à la résilience des territoires ? 

Les enjeux que peuvent relever l’économie collaborative à l’échelle du territoires sont multiples. Un enjeu de revitalisation économique des territoires frappés par la crise d’abord. Un enjeu de mobilité ensuite, en ce que les lieux et territoires du travail évoluent. Enfin, la démocratie locale est un enjeu primordial.

  1. L’économie collaborative pour redynamiser des territoires durement touchés par la crise économique

 

Pour tenter de trouver des solutions à la crise économique traversée par les villes espagnoles, on va repérer « les éléments d’un environnement urbain susceptible d’attirer (…) un groupe de personnes censées, par leur présence et surtout leur occupation professionnelle, constituer un facteur prépondérant de la dynamique de croissance économique urbaine ». Or, si ce modèle semble favoriser la résilience du territoire, il peine à induire un développement socio-économique et urbain intégré, et a tendance à chasser ceux qui ne sont pas issus de la classe créative.  

 

  • Raphaël Besson, La Fab City de Barcelone ou la réinvention du droit à la ville, Urbanews.fr, 
    http://www.urbanews.fr/2015/03/10/48041-la-fab-city-de-barcelone-ou-la-reinvention-du-droit-a-la-ville/ 
     

La stratégie urbaine et économique de Barcelone vise désormais à ré-encastrer social et territorial. Ainsi, le projet Fab City a été mis en oeuvre, et de nombreux fab labs ont été créés dans la capitale catalane. 

Ce projet n’est pas sans rappeler le droit à la ville d’Henry Lefèbvre, qui revendiquait pour des groupes sociaux marginalisés un droit à l’égal accès aux ressources et aux services urbains, et une co-production du développement urbain par l’ensemble des groupes sociaux composant la Cité. 

 

A l’heure de la réduction des finances publiques, la diffusion des pratiques collaboratives interroge le mode de développement hérité des deux dernières révolutions industrielles. Ces pratiques offrent par ailleurs de nouvelles opportunités pour imaginer un développement durable et solidaire à l’échelle des territoires.

 

Au-delà des risques de remise en cause dont est porteuse l’économie collaborative, de puissants business models émergent, porteurs de quatre promesses : amélioration de son pouvoir d’achat pour le consommateur, mise en relation de consommateurs “acteurs”, innovation en termes de financement et résilience du territoire. 

 

Cet article souligne l’importance que l’économie industrielle se réinvente à l’ère informationnelle. Il cite l’exemple d’un territoire particulièrement sinistré au plan économique : la ville de Détroit, où des communautés auto-organisées ont mis en place de nombreuses initiatives pour pallier aux défaillances des pouvoirs publics et du marché.

Cette « reterritorialisation de l’imaginaire politique » est liée au fait que plusieurs décennies de néolibéralisme ont convaincu l’ensemble des acteurs que l’intervention du marché est plus efficace que l’action publique. En outre, le numérique permet  de faire circuler informations et œuvres de l’esprit à moindre coût, ouvrant un espace participatif d’une ampleur inédite.

 

  • Nathan Schneider, « Platform cooperatives for democratic cities », in José Mario Ramos (ed.), The city as commons. A policy reader,  The Commons Transition Coalition, Melbourne, Australia. 

D’après Maria del Carmen Arroyo, ancienne membre du Conseil municipal de New York, « les coopératives de travailleurs proposent une méthode viable pour répondre au défi de long terme qu’est la réduction du nombre d’habitants de la ville chroniquement au chômage ou en situation de sous-emploi, ou du nombre de travailleurs coincés dans des emplois à bas salaire. » Pour que les villes fassent en sorte que l’économie digitale tienne ses promesses et soit un bien commun permettant de générer des ressources partagées, il convient qu’elles promeuvent des formes de propriété et de gouvernance des plateformes plus démocratiques, par exemple par le biais de subventions, ou de clauses préférentielles dans les marchés publics.

  • Zoe Oja Tucker, « The true sharing economy », East Bay Express, November 4, 2015, http://www.eastbayexpress.com/oakland/the-true-sharing-economy/Content?oid=4563249 

 

Loin d’une économie de partage où le « partage » en vient à se confondre avec la location, de nombreuses initiatives se sont mises en place dans la baie de San Francisco. Focus sur quelques-unes de ces initiatives très diverses, en termes de secteur d’activité et de modèle d’affaires, mais qui reposent sur le coopérativisme et un ancrage local fort. 

 

L’économie collaborative permet aux villes moyennes de redynamiser leurs centres-villes, explique Samuel Roumeau, de Ouishare.

 

  1. Le financement local des initiatives publiques

 

 

La crise des finances locales vient questionner le financement de l’aménagement de nouveaux quartiers, la construction des équipements et espaces publics, la gestion des services urbains, auparavant financée principalement par l’impôt.

Cette mutation du modèle économique historique de la ville est renforcée par les nouvelles technologies et l’économie numérique, qui consacrent l’arrivée de nouveaux acteurs et de nouveaux modes de production et de consommation, qui questionnent la place de la puissance publique et son action.

Cette étude sur les nouveaux modèles économiques urbains paraîtra à l’automne 2016.

 

 

La co-construction est, dans cette étude, envisagée comme le fait de « créer » (des services ou des infrastructures) et de « faire » la ville : les effets produits et l’aboutissement de cette démarche doivent apporter une plus-value par rapport à un schéma d’action plus traditionnel. En particulier dans un contexte de difficultés budgétaires pour les pouvoirs publics locaux.

La recherche de financements alternatifs pour financer certains projets urbains y prend donc une place particulière.

 

Tour d’horizon des monnaies associatives, la plupart du temps locales, pour soutenir le développement territorial, favoriser les éco-comportements et créer du lien social.

 

 

  1. Comment l’économie collaborative accompagne-t-elle les mobilités, contribue-t-elle à façonner les lieux et territoires du travail ?

 

 

 

Le rapport part du constat selon lequel quatre facteurs principaux jouent sur le développement des pratiques collaboratives : la crise, les préoccupations écologiques, l’individualisme et l’avènement du web. Outre les propositions qui visent à améliorer la communication et l’information sur les projets territoriaux, l’animation locale, ou à mettre en place un projet de « territoire partagé », l’accompagnement des pouvoirs publics, la sécurisation et l’accompagnement juridique des projets ou encore des monnaies locales complémentaires, le rapport fait ressortir une solution originale : le développement des pratiques collaboratives dans les déplacements.

 

Les Laboratorios ciudadanos, lieux d’innovation citoyenne, se sont développés dans les espaces vacants de Madrid à la faveur de la crise, et n’ont pas fait l’objet d’une stratégie de planification de la part des pouvoirs publics. Ils sont en effet issus de citoyens et de collectifs souvent très qualifiés, œuvrant dans les domaines de l’économie collaborative, du numérique, de l’écologie urbaine ou de l’urbanisme social.  

Ces collectifs ont jeté les bases d’un nouvel urbanisme fondé sur des modes de gestion collaborative des villes, la participation citoyenne et l’intégration systématique des dimensions artistiques et culturelles. Cet urbanisme s’est aussi largement appuyé sur le développement d’outils numériques, à-même de stimuler l’expression citoyenne et la co-production des projets : plateformes numériques contributives, maquettes urbaines interactives, kits de collecte et de visualisation de données urbaines, etc.

 

  • Raphaël Besson, « Tiers lieux et fabrique des villes contemporaines », Echosciences, 17 mars 2014, http://www.echosciences-grenoble.fr/communautes/grenoble-ville-de-demain/articles/tiers-lieux-et-fabrique-des-villes-contemporaines 

 

La ville technicisée engendre une série de problématiques importantes. Le tissu social des villes n’est pas nécessairement ouvert aux innovations technologiques, dès lors qu’elles ne sont pas mises en perspective au regard de finalités socio-culturelles, éducatives ou environnementales.  

On assiste donc à l’émergence de « Systèmes Urbains Cognitifs » de seconde génération, sous forme de Tiers Lieux : espaces de coworking, Living labs ou encore FabLabs, qui en plus d’interroger les innovations au regard de ces finalités, souhaitent mettre en œuvre une co-production des innovations par les habitants et les utilisateurs. 

 

 

Comment faire rimer économie collaborative et service public ? C’est ce que tentent de faire Microstop et Objectif carbone mobilité, en appelant de leurs vœux un « service public collaboratif de la mobilité partagée » d’initiative citoyenne soutenu par l’État face aux géants du numérique. Ainsi, ils souhaitent promouvoir un modèle de covoiturage courte distance en partant des besoins locaux. Ce service serait gratuit pour les usagers, et le chauffeur serait rémunéré en bons d’essence. 

 

  • Anthony James, « Active Transit & City Commons: Putting People Back into the City & the City Back into Place », in José Mario Ramos (ed.), The city as commons. A policy reader,  The Commons Transition Coalition, Melbourne, Australia.

Cette contribution plaide pour remettre l’usager au centre de la politique des transports urbains, à la place du véhicule. Ainsi, priorité doit être mise sur un système de transport multi-modal, qui intègre transport public et partagé. Pour ce faire, plusieurs propositions : réallouer l’espace des routes, favoriser le transport à vélo, et, de manière générale, revoir la politique de transports ; réduire le nombre de voitures individuelles ; réallouer l’espace urbain, en diminuant le nombre de routes ; faire l’inventaire des incitations possibles pour accompagner ces changements ; favoriser la combinaison vélo-rail ; augmenter le nombre de rangements pour vélo dans les bus ; continuer à favoriser le transport public accessible ; continuer à encourager les transports partagés (vélos partagés, taxis vélos et motorisés, voitures partagées…) ; encourager les déplacements hors des heures de pointe et les horaires de travail flexibles.

 

Le covoiturage et l’autopartage entre particuliers sont souvent présentés comme des maillons clés de la mobilité durable, notamment dans les territoires peu denses. Si ces pratiques présentent de réels potentiels environnementaux et sociaux, leur développement pour les trajets de courte distance fait face à de nombreux défis. Comment lever ces contraintes, et quel peut être le rôle des pouvoirs publics pour soutenir les acteurs de la mobilité collaborative ?

 

Ce rapport vise à analyser la contribution des acteurs de la mobilité collaborative à la mobilité plus durable, leurs enjeux de développement, notamment pour les territoires périurbains et ruraux où la dépendance à la voiture individuelle est la plus forte, et enfin la manière dont les pouvoirs publics peuvent tirer profit des innovations portées par ces nouveaux acteurs.

 

  1. Comment la démocratie locale se met-elle en œuvre ?

 

  1. Inciter les pouvoirs publics à promouvoir les coopératives et autres acteurs économiques « démocratiques »

     

 

 

Trebor Scholz : « Le but est de relier les plateformes coopératives au mouvement pro-communs, et plus généralement à l’ESS ».

 

2. Expérimenter des formes de gouvernance véritablement démocratiques 

 

 Raphaël Besson, « Villes créatives : déconstruire les illusions technologistes et totémiques », 19 janvier 2016, Urbanews.fr, 

Le modèle techno-centré de la ville créative ne permet pas de résoudre des problématiques urbaines complexes, où les dimensions sociales, culturelles et politiques interagissent en permanence avec les questions techniques. D’où l’importance des expériences barcelonaises et madrilènes qui proposent un modèle interactionniste. Ils cherchent à encastrer socialement les technologies, notamment numériques, afin d’en faire des outils au service de la ville. 

Le développement de plateformes collaboratives et de crowdfunding, l’utilisation des capteurs ou des outils de fabrication digitale des Fab Labs, n’ont ici de sens que parce que ces techniques permettent une meilleure expression citoyenne, en agissant par le bas sur le fonctionnement et la gestion des villes.  

 

  • Hubert Guillaud, « Digital Labor : comment répondre à l’exploitation croissante du moindre de nos comportements ? », 20 décembre 2014, LeMonde.fr,

http://internetactu.blog.lemonde.fr/2014/12/20/digital-labor-comment-repondre-a-lexploitation-croissante-du-moindre-de-nos-comportements/

 

Reprenant le travail du sociologue Antonio Casilli sur notre rapport au travail numérique, le rédacteur en chef du site InternetActu.net questionne le principe de crowdsourcing et de digital labor. Notre contribution aux plateformes numériques, telles que Google, Facebook, Amazon est une ressource précieuse dans leur business models, puisque les métadonnées collectées permettent d’améliorer les séquences algorithmiques et de revendre les informations à de tiers acteurs. Dans un contexte où l’activité travaillée et le temps de travail sont de moins en moins distincts, Antonio Casilli souhaite reconsidérer notre statut de consommateur (sur le web) en producteur (d’information sur le web). De ce fait la préconisation du sociologue serait la mise en place d’un revenu inconditionnel universel des internautes. De manière plus large, la numérisation croissante de nos sociétés questionne de plus en plus notre rapport au travail.

 

Le Living Lab de la Casemate, à Grenoble, constitue un outil intéressant pour repenser les cadres de la planification et de la prospective territoriale. Les méthodes du Living Lab permettent en effet à des acteurs informels de la fabrique urbaine (habitants, usagers, étudiants, artistes etc.), de participer activement à la réflexion et à la conception des villes de demain. Elles esquissent des questionnements, des idées et des regards décalés qu’il est intéressant pour les collectivités de prendre en compte. 

 

 

S’appuyant sur des outils numériques de crowdsourcing, de nombreuses initiatives, en France et ailleurs, proposent désormais au citoyen d’être contributeur de données, avis ou idées, afin de le replacer au centre de la fabrique urbaine et d’utiliser les données produites pour développer des solutions plus proches des usagers et modes de vie. Ce qui nécessite de réaliser un investissement ambitieux d’éducation au numérique et d’accompagnement, pour que ces outils soient véritablement représentatifs. L’enjeu : faire de la ville un bien commun. 

 

L’article répertorie des cas d’applications européens de co-gouvernance. Les initiatives citoyennes sont dans la plupart des cas présentés, représentées par l’intermédiaire du numérique (plateforme en ligne permettant la mutualisation des idées par thémes). L’outil Carticipe définit comme « plate-forme cartographique participative conçue pour favoriser les débats citoyens et la concertation sur une ville ou un territoire » est mis en avant. Le type de gouvernance décrit dans cet article ne concerne néanmoins que des propositions citoyennes à un pouvoir représentatif.

 

 

L’événement Democratic Cities, qui a eu lieu récemment à Madrid, a permis aux villes pionnières en matière de démocratie digitale de s’entretenir sur l’avenir de la politique et de la démocratie. Il a également clos le projet D-Cent, un projet triennal financé par l’Union européenne pour développer des outils open-source de démocratie directe et d’« empowerment » économique : outils permettant aux citoyens de recevoir des notifications en temps réel sur des sujets qui les intéressent, de travailler de manière collaborative à l’élaboration de propositions de politiques publiques, de décider et de voter certaines propositions, d’allouer des ressources par le biais de processus budgétaires participatifs…  

 

Compte rendu de l’atelier de co-construction du programme du futur Sommet du Partenariat mondial pour un gouvernement ouvert (OGP), dans le cadre du festival Futur en Seine. Parmi les thématiques abordées par les participants, le développement durable, l’accessibilité aux civic tech, l’accès à l’information, la mise en œuvre du gouvernement ouvert, la déclinaison dans les villes…

 

3. Quel travail entre société civique, acteurs économiques et collectivités pour mettre en dynamique le territoire ?

 

  • Colporterre, « Les conditions d’un développement du mouvement de la consommation collaborative en Bretagne », 2015, http://www.bretagne-consommation-collaborative.net/wakka.php?wiki=MouveMent 

 

Ce site sur la consommation et la société collaborative en Bretagne permet de télécharger le bilan scientifique du projet de recherche-action sur les dynamiques territoriales de la consommation collaborative en Bretagne, qui s’est tenu sur 18 mois, et propose une cartographie précise des acteurs.

Le rapport constate que la consommation collaborative reste peu appropriée par l’acteur public local. De plus, les opportunités et enjeux en termes de gestion et rétribution au niveau local de la valeur créée, ainsi que les enjeux en termes d’équité restent peu explorés. C’est donc là une invite aux pouvoirs publics, afin qu’ils s’en saisissent.

 

Les deux journalistes questionnent la relation actuelle et celle à venir entre les technologies numériques et la gestion territoriale. Les spécialistes de la ville doivent faire valoir leurs compétences lors des projets d’implantation des technologies numériques. L’expertise sur les usages est, par exemple, un moyen efficace de contrebalancer la simplification des phénomènes sociaux et urbains qu’engendre la modélisation informatique. Ainsi, les start-up innovantes ainsi que les experts en urbanisation ont tout intérêt à collaborer ensemble, autour du projet de mise ne place d’un réseau intelligent (smart grid).

 

 

Il est aujourd’hui essentiel que le travail devienne un bien commun. C’est sur ce principe que de nombreuses initiatives se mettent en place partout dans le monde : reprise des usines par les travailleurs, « organizing » sur ces lieux par des activistes, coopératives de travailleurs, etc. 

 

 

Note qui vise à aider les décideurs locaux à « inscrire les initiatives des citoyens et des acteurs économiques locaux dans des dynamiques d’enrichissement mutuel ». Pour cela, trois propositions : cartographier les acteurs collaboratifs du territoire, co-construire et promouvoir les dynamiques collaboratives autour d’événements de grande ampleur, et établir une charte « Villes en partage ».

 

 

Cet article dresse un bref compte-rendu de Sharing Lille, événement organisé par Ouishare pour promouvoir « l’économie collaborative au service des territoires ». L’idée force de cet événement : faire que le citoyen se réapproprie le pouvoir au bénéfice du territoire, en favorisant une dynamique de convergence entre pouvoirs publics, société civile, entrepreneurs, artistes, citoyens, ainsi qu’une ouverture des données.  

 

 

Plaidoyer pour développer l’économie collaborative dans les territoires, sur la base de quatre outils : créer une base de connaissances pour partager les bonnes pratiques de projets collaboratifs ; créer des incubateurs pour les entrepreneurs collaboratifs ; soutenir et animer de nouveaux lieux propices à la collaboration ; développer l’utilisation de plateformes de financement participatif.

 

 

Le rapport décrit les mécanismes d’innovations territoriales réussies et propose plusieurs recommandations pour aider la puissance publique à renforcer son rôle d’accompagnateur des dynamiques locales. En effet, d’après son auteur, la puissance publique n’étant pas ou plus la seule détentrice de l’intérêt général, elle doit évoluer vers un rôle d’accompagnateur, qui collabore « horizontalement » avec les acteurs territoriaux.  Il propose ainsi, entre autres, la création d’un réseau national d’accélérateurs publics, la constitution d’un fonds de garantie, le développement de nouvelles formes de collaboration entre pouvoirs publics et acteurs de la recherche en sciences sociales ou la mise en place d’un processus de coproduction des services publics avec des acteurs privés et associatifs pertinents. 

 

 

Cet article souligne que, parmi les innovateurs citoyens, certains estiment que l’innovation doit se substituer à la puissance publique défaillante, tandis que d’autres considèrent qu’elle peut participer de nouvelles formes de partenariat. 

 

 
Cette note porte sur les enjeux et les pratiques du mouvement de co-construction entre entreprises, associations et collectivités locales en marche sur les territoires. Pour favoriser cette dynamique, il est essentiel d’animer le territoire : au travers du partage des connaissances et des besoins, de l’organisation de dialogues et d’expérimentations entre acteurs, et de l’accompagnement des acteurs territoriaux dans la mise en œuvre de ces partenariats novateurs.

Pour cela, des dispositifs souvent informels se mettent en place, qui s’appuient sur une triple innovation : de solutions pour répondre aux besoins territoriaux, de processus articulant les compétences de chacun et de modèles économiques hybrides permettant d’amorcer des expérimentations innovantes.

 

 

Sharing Cities est une initiative mise en place par Shareable pour « mobiliser, inspirer et connecter » les innovateurs collaboratifs partout dans le monde. En effet, les villes sont confrontées à plusieurs défis, comme le changement climatique, la sécurité alimentaire, les inégalités, les gaspillage… Il est donc nécessaire de recueillir des idées nouvelles pour encadrer la production, la propriété et la consommation. Avant tout, il convient de réaliser une cartographie des ressources disponibles, afin d’inciter les acteurs à établir des partenariats, et de favoriser la circulation des bonnes pratiques. Propositions formulées aux pouvoirs publics : faciliter cette entreprise de recensement des ressources, mettre en place des groupes de travail sur l’économie collaborative, rechercher des moyens de mieux utiliser les ressources et infrastructures des villes pour un usage partagé, mettre en place des politiques favorisant le partage communautaire, mettre en place un fond de réserve pour soutenir les groupes et entreprises de l’économie collaborative, promouvoir les « entreprises collaboratives responsables », etc.

 

 

Les auteurs préconisent de s’inspirer des initiatives de plusieurs villes d’Amérique Latine permettant une meilleure inclusion sociale grâce à la mise en place d’une gouvernance participative, dans des domaines tels que l’aménagement des espaces publics, ou les circuits de distribution de nourriture.

 

 

Rapport d’une mission sur l’économie collaborative visant à établir, « en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs concernés, une analyse des enjeux liés à l’émergence des plateformes collaboratives, les mesures d’ordre réglementaire ou législative qui permettrait leur épanouissement dans un cadre sécurisé et celles pouvant faciliter la transition des secteurs les plus impactés par l’émergence de ces nouvelles activités. » Parmi les propositions du rapport, des dispositifs pour permettre de soutenir les créateurs de plateformes, la mise en place d’un réseau d’initiatives sur le territoire de formations au numérique, la prise en compte du développement de l’économie collaborative dans le cadre des politiques d’inclusion numérique, et la promotion de territoires collaboratifs expérimentaux.

 

 4. Comment partager et co-construire la connaissance à l’échelle du territoire ?

 

 

Outre les propositions mentionnées plus haut, ce rapport préconise de développer les projets « Connaissances et savoirs » grâce aux pratiques collaboratives. Il préconise ainsi de retransmettre les cours et conférences en visio-communication ; rendre obligatoire la diffusion en licence ouverte ; développer un projet alliant un espace ouvert d’éducation permanente ou un réseau d’échanges réciproques de savoirs avec un wiki de territoire. Enfin, il convient de mesurer le « PIB social » de ces actions.

 

 

Certains lieux, comme Cowopy, se positionnent sur la formation, la diffusion et l’hybridation des connaissances. Un programme pilote a été lancé pour créer une plateforme de formation à distance des télétravailleurs et gérants des espaces de coworking. Une enquête a permis didentifier leurs besoins en formation, que ce soit en termes de management, de gestion de projet, de médiation ou de communication.  

Cowopy s’intéresse également aux opportunités de collaboration entre les espaces de coworking et les universités. La démarche consiste à s’appuyer sur le réseau de tiers lieux pyrénéens afin d’assurer une diffusion des savoirs universitaires dans les espaces ruraux et périurbains, ainsi qu’un meilleur ancrage territorial des universités. Un autre objectif est d’hybrider les connaissances théoriques avec celles produites au sein des espaces de coworking. Cela permettra d’une part de développer de nouveaux modèles d’apprentissage collectif et d’autre part d’encastrer les savoirs universitaires dans les problématiques socio-économiques et territoriales. 

 

  • Collectif, Libres savoirs : les biens communs de la connaissance – produire collectivement, partager et diffuser les connaissances au XXIe siècle, Vecam, C&F Editions, 2011

Intéressant, mais pas de lien explicite avec territoire

 

  • Charlotte Hess, Elinor Ostrom, Understanding knowledge as a commons, Boston, MIT Press, 2006

Classique, mais pas vraiment de lien avec territoire. A garder ? À mon avis, non

 

Cet article met en lumière les désaccords des innovateurs sociaux sur les régimes de propriété. En effet, certains appellent à un renforcement des droits de propriété intellectuelle ; d’autres à un rééquilibrage entre régimes de propriété et de biens communs.

Dans cet entretien, Manuel Zacklad, professeur au Cnam, parle de science en partage, de la dimension économique mais aussi non-­économique, qui fait qu’un territoire est producteur de savoir, et du rôle du numérique, qui permet de « densifier les coopérations « locales » » tout en s’affranchissant « dans une certaine mesure des contraintes de l’ici et maintenant ».

 

 

 

 

 

 

 

 

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