skip to Main Content

Redonner du pouvoir d’agir à la démocratie délibérative : quel rôle de l’interopérabilité ?

LE WEB APRES LES PLATEFORMES #4 - DEMOCRATIE ET INTEROPERABILITE Depuis quelques années, les démarches de consultation numérique se sont…

En Savoir plus

Conférence finale du projet SECOIA DEAL à Bruxelles le 17 janvier 2023

Le 17 janvier 2023 s’est tenu à Bruxelles au CESE (European Economic and Social Committee) la conférence finale de notre projet…

En Savoir plus

Evénement du cycle Le web après les Plateformes – 10 mars 2022 – Industrie : Les enjeux de souveraineté des données et de l’interopérabilité

Le cycle "Le Web après les plateformes" est de retour pour une nouvelle conférence dédiée à la transformation de l'industrie,…

En Savoir plus

2e RV du cycle « Le Web après les plateformes » – « Asseoir la confiance dans l’économie de proximité : les enjeux de l’interopérabilité » – 16 Novembre 2021

Le 16 novembre a eu lieu le webinaire "Asseoir la confiance dans l’économie de proximité", dans le cadre du cycle…

En Savoir plus

Final Conference – Making Platform Companies Respect the Rules

"La conférence finale du projet "Etablir la représentation des travailleurs dans l'économie de plateformes" aura lieu en ligne le mardi 28 septembre…

En Savoir plus

Le web post plateformes Les enjeux de l’interopérabilité – DAPSI Final Event – 2 juin 2021

Des standards ont été définis pour construire un web différent, redonner aux acteurs le contrôle sur l’usage de leurs données,…

En Savoir plus

Digital Platform Observatory

L'observatoire européen des plateformes est une initiative conjointe de la CES, de l'IRES et ASTREES, financée par la Commission Européenne.…

En Savoir plus

Digitalisation, plateformes, données : l’emploi et le travail en devenir, de nouveaux défis pour le dialogue social ? – INTEFP – 17 Octobre

Sous l’égide du Ministère du Travail, l’Institut National du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (INTEFP) organise, chaque…

En Savoir plus

Call for expressions of interest: support collective initiatives to protect workers on digital platforms – ETUC, IRES & ASTREES Project

The projet « Establishing worker representation and social dialogue in the platform and app economy » has been launched in…

En Savoir plus

Appel à manifestation d’intérêt / Soutenir les initiatives collectives visant à protéger les travailleurs des plateformes numériques

Le projet « Establishing worker representation and social dialogue in the platform and app economy » a été lancé en…

En Savoir plus

Conférence #RESET – La FING – 3 décembre

La FING organise le 3 décembre une conférence pour engager une action convergente et mobilisatrice pour que le numérique intègre des…

En Savoir plus

Forum des Plateformes Coopératives, Coop des Communs, le 11 octobre

DES PLATEFORMES COOPÉRATIVES AU SERVICE DES CITOYENS ET DES TERRITOIRES L’ubérisation n’est pas une fatalité   Forum des Plateformes Coopératives…

En Savoir plus

Slack

Cet outil est de plus en plus employé dans le cadre de la gestion de projet en ligne

En Savoir plus

#CodeSocial

article de description de la démarche générale ...

En Savoir plus

Communecter

En s'appuyant sur un réseau sociétal (au service de la société) regroupant les acteurs d'un territoire, "Communecter" propose des outils…

En Savoir plus

Post-it

En Savoir plus

MindMap

En Savoir plus

Les projets de Sharers & Workers

  • sont ouverts aux membres du réseau suivant les conditions spécifiques à chaque projet.
  • sont outillés par les outils mis en place par le réseau (voir ETCC)
  • se développe dans le respect de l'état d'esprit du #CodeSocial de Sharers & Workers
  • se créent à l'initiative d'au moins trois membres du réseau
  • acceptent de suivre les bonnes pratiques concernant l'animation du projet (Processus ouvert et documentation)

Économie collaborative et Sharers & Workers : de quoi parle-t-on ? Sélection bibliographique

Économie collaborative et Sharers & Workers : de quoi parle-t-on ? Sélection bibliographique…

Sharers & Workers n’a pas l’ambition de porter une approche exhaustive de l’économie collaborative, mais de contribuer à apporter un éclairage sur les transformations dont l’économie dite collaborative en lien avec le numérique est porteuse en termes de recomposition du travail et des relations sociales.

Le champ couvert par Sharers & Workers est celui des différentes formes de modèles de production et de consommation qui reposent sur le partage, et dont internet est la plateforme d’utilisation. On les retrouve sous de multiples labels, qui vont de l’économie du partage (la « sharing economy ») au peer-to-peer (P2P), en passant par l’Opensource, les plateformes collaboratives de type AirBnB, Uber ou Lift, et les plateformes de financement collaboratif (KissKissBankBank, Ulule, etc.).

Porteuses d’opportunité et de croissance pour les uns, de remises en cause des modèles économiques traditionnels et des contenus en emploi et en travail qui s’y attachent pour les autres, les transformations du travail liées à l’économie collaborative restent encore relativement peu étudiées et connues.

Nous avons donc compilé quelques contributions permettant d’entrer dans ce sujet, et de nourrir la réflexion. D’abord, ci-dessous, par un « grand angle », autour de ce qu’on entend par économie collaborative : si les plateformes sont particulièrement mises en avant dans le débat public, on s’intéressera davantage au peer-to-peer, aux communs, au « plateform cooperativism », qui reposent sur l’usage et non la propriété, et sont porteuses de profondes transformations sociales, y compris du travail. Voici notre sélection bibliographique

Ajouts récents dans la sélection bibliographique

Numéro spécial du « Green European Journal » sur les transformations de l’emploi et du travail en Europe. Au menu : la recherche d’emploi dans un futur plus flexible, un Code du travail pour le 21e siècle, les travailleurs de la gig economy, le « post-travail », le crowdworking, la protection sociale, le rôle des syndicats dans la transition…

Suivi d’une série d’articles pour comprendre ce que l’iconomie, et son impact sur l’économie, le travail, l’emploi, les organisations, le partage des richesses…

« La nature et l’iconomie » : https://www.iconomie.org/la-nature-et-liconomie/

« L’iconomie est une économie patrimoniale »: https://www.iconomie.org/liconomie-est-une-economie-patrimoniale/

« Management et iconomie »: https://www.iconomie.org/management-et-iconomie/

« Ingénierie et iconomie » : https://www.iconomie.org/ingenierie-et-iconomie/

Tour d’horizon des enjeux liés au travail virtuel : mesure du travail virtuel, politiques publiques, rôle de l’économie collaborative et de partage, implications juridiques, en termes de régulation, et pour les organisations de défense des travailleurs.

Cet article examine la manière dont des contributeurs autonomes, engagés dans des relations de pair-à-pair, organisent leurs efforts productifs pour parvenir à des modes de vie et de travail soutenables. Le cas d’Enspiral, réseau de professionnels et d’entreprises qui soutiennent l’entrepreneuriat social et lui donnent les moyens de son autonomie est ici examiné, notamment en termes de valeur, gouvernance, stratégies de soutenabilité, etc.
  • Collectif Ouishare : « Société collaborative, la fin des hiérarchies », Paris, éditions de l’Echiquier, 2015

Ouvrage de réflexion sur les nouvelles formes de travail, les compétences, la gouvernance des organisations.

1 an d’économie collaborative décryptée par 8 médias. Analyses, entretiens avec 7 grands témoins,, réflexions, reportages, innovations. Des pistes pour consommer, produire et agir autrement.

Un récent rapport de la Royal Society for the Encouragement of Arts, Manufactures, and Commerce explore l’émergence de nouvelles formes de monopole dans l’économie de partage ; il expose les leviers à notre disposition pour éviter ce mouvement de concentration, en repensant notre approche de la gouvernance et de la régulation.

Interview sur la mutualisation du travail et de ses espaces, et sur les effets positifs que cela génère en termes de biens communs. Réflexion également sur le partage de la valeur, contre la captation des profits par les grandes plateformes.

Dans ce document de travail, Michel Bauwens et Vasilis Niaros reviennent sur les défis et opportunités de la production pair-à-pair pour les travailleurs et syndicats. D’après les auteurs, ce mode de production, basé sur des capacités technologiques existantes et qui peut répondre à une demande sociale, doit faire l’objet d’une forte demande de régulation de la part des syndicats. Leur rôle dans une ré-industrialisation à l’échelle locale serait donc prépondérant, d’autant plus qu’il leur faudrait élaborer des stratégies pour inclure les travailleurs autonomes, comme ceux des plateformes coopératives par exemple.

  • Antonio Casilli, Dominique Cardon, Qu’est-ce que le digital labor ?, Paris, INA Editions, juin 2015.

Pour l’exposé du débat entre Antonio Casilli et Dominique Cardon, voir un article paru sur INA Global, http://www.inaglobal.fr/numerique/article/quest-ce-que-le-digital-labor-8475.

Étude du Parlement européen, qui dresse un état des lieux économique, social et juridique de l’économie collaborative, et évalue l’impact du manque de coordination au niveau de l’UE.

Les chercheurs opèrent un distinguo entre sharing economy et pooling economy, qui se compose, d’après eux, de l’économie collaborative et du coopérativisme ouvert. Ce sont, d’après eux, les seules alternatives viables aux formes intensives en capital de l’économie de marché

  • Christian Fuchs, Eran Fischer, Reconsidering Value and Labour in the Digital Age, Palgrave Macmillan, 2015

Série d’articles qui explorent la question suivante : comment le travail et la valeur se transforment par la digitalisation de l’économie ?

Au-delà des risques de remise en cause dont est porteuse l’économie collaborative, de puissants business models émergent, porteurs de quatre promesses : amélioration de son pouvoir d’achat pour le consommateur, mise en relation de consommateurs “acteurs” et en contrôle, innovation en termes de financement et résilience du territoire.

L’article revient sur la distinction entre l’économie collaborative et les communs. En effet, si la pratique des communs n’est pas la mise à disposition d’autrui de ses biens personnels, les communs sont au centre de la nouvelle économie, et sont opposables aux excès contre-productifs du capitalisme.

Le contrat implicite, économique et moral, entre utilisateurs pionniers et opérateurs, ne survit pas au passage au mass market. Aux opérateurs de mener une réflexion pour éviter cette rupture, peut-être, par exemple, en reconnaissant l’utilité des contributeurs qui soit en lien avec l’utilité de leurs contributions.

D’après l’auteur, dans sa forme, l’économie collaborative n’est pas durable en qu’elle moissonne les richesses au profit d’une minorité, sans redistribution. Il conviendrait donc à la fois d’intégrer un mécanisme de partage de richesses et de faciliter les innovations d’usage, seules créatrices d’emploi.

Sélection de quelques points abordés par l’étude du Parlement européen précitée, The Cost of Non-Europe…, retenons-en quelques-uns, qui concernent le travail : proposition de définition de lignes directrices permettant de séparer ce qui relève d’une activité professionnelle ou pas, maintien d’un statut quo en matière de droit de travail en ce qui concerne l’économie collaborative, le travail indépendant restant la norme.

Article sur un changement de modèle des plateformes, qui passent de la mise en relation via la plateforme au contrôle et à la propriété des services qu’ils fournissent, dans une économie de fonctionnalité : par exemple Uber investit dans un laboratoire à Pittsburgh sur le développement de la voiture autonome, General Motors investit 500 millions de dollars dans Lyft, pour s’acheminer vers la location, puis vers la voiture autonome…

L’auteur dresse le constat que l’économie collaborative n’est actuellement pas basée sur le partage, et qu’elle est en fait une économie « on-demand ». Il propose donc une alternative, le « platform cooperativism », qui commence par une redéfinition de la propriété et d’autres modes de gouvernance.

Loin d’une économie de partage où le « partage » en vient à se confondre avec la location, de nombreuses initiatives se sont mises en place dans la baie de San Francisco. Focus sur quelques-unes de ces initiatives très diverses, en termes de secteur d’activité et de modèle d’affaires, mais qui reposent sur le coopérativisme et un ancrage local fort.

Les auteurs explorent ce qui est véritablement nouveau dans le modèle de l’économie digitale, afin de distinguer les éléments qui peuvent constituer des ruptures significatives et ceux qui relèvent de l’accélération de tendances existantes dans les restructurations des industries et des services, ainsi que dans les évolutions du travail. Ils examinent quelles sont les ruptures technologiques majeures qui se manifestent dans les environnements de travail et en quoi elles présentent un potentiel de transformation du travail. Ils portent également un regard sur les nouvelles formes de travail dans l’économie digitale et en particulier sur celles qui se rapportent au travail virtuel. Enfin, ils examinent le rapport entre distance et lien social et des enjeux de la régulation d’un monde du travail déstructuré.

  • Juliet Webster, Keith Randle, Virtual Workers and the Global Labour Market, Palgrave Macmillan, 2016

Le “virtual work” n’est pas rattaché à des établissements localisés : il est dispersé, souvent précaire, et il estompe la frontière entre travail et non-travail, production et consommation. Cet ouvrage vise à comprendre qui sont ces travailleurs, quelles sont leurs conditions de travail, leurs relations de travail, leurs inscriptions (ou non) dans des collectifs.

Back To Top