Cette rubrique accueille les vidéos et transmedias réalisés par les étudiants du Campus à l'occasion…
Transformateur Numérique « Travail et communs, travail en commun »
Le Transformateur Numérique est un dispositif d’innovation collaborative porté par l’ANACT et la FING, soutenu par le Programme d’Investissement d’Avenir (PIA), visant à accélérer des initiatives mettant le numérique – ou la culture numérique – au service de la qualité de vie au travail.
La 8e édition du Transformateur est organisée avec la collaboration du Groupe Chronos et le réseau Sharers & Workers (co animé par l‘IRES et ASTREES), autour du thème Travail et communs, travail en commun
La première étape du transformateur s’est déroulée les 14 et 15 juin à Superpublic, avec les quinze porteurs de projets retenus https://www.letransformateur.fr/appels-a-projets-thematiques/candidats-8e-appel-projets . La seconde étape se déroulera le 31 août avec le Coaching des Possibles.
Retrouvez les projets sélectionnés pour l’Accélérateur des Possibles
Association Brie’Nov – Le Relais des Possibles
Centre de documentation et de recherche en intelligence collective (CDRIC) – Horizontality
La Coop des communs – Plateformes en communs
Une table ronde a également été organisée à Super Public
Avec :
- Samuel BARREAU, accompagnateur Oxalis SCOP, référent pour la coopérative expérimentale d’entrepreneurs OxaMYNE, portée par la scop Oxalis et le tiers-lieu La MYNE à Villeurbanne ;
- Orianne LEDROIT, directrice de la Mission Société Numérique au sein de l’Agence du Numérique , placée sous l’autorité des ministères de l’Economie et des Finances et de la Cohésion des Territoires
- Nicolas LOUBET, contributeur du laboratoire La MYNE et de la coopérative OxaMYNE ;
- Lionel MAUREL, juriste et bibliothécaire, spécialiste des communs de la connaissance ;
- Xavier PETRACHI, représentant CGT d’Airbus, CGT Métallurgie Occitanie
=> Appel complet : www.letransformateur.fr
RAPPEL DE l’APPEL A PROJET – Travail et communs, travail en commun
La révolution numérique a revivifié la notion de “communs”, c’est-à-dire la création et la préservation de ressources gérées collectivement, par une communauté d’individus, s’étant donné des règles de fonctionnement et de gouvernance. L’encyclopédie Wikipédia, les logiciels libres (Open Office, Firefox…), la base de données Tela Botanica, certaines dynamiques d’open data (OpenStreetMap, Open Food Facts), sont quelques exemples connus de communs de la connaissance.
Dans le monde du travail ces dynamiques ont inspiré d’autres formes de “mises en commun” :
- d’abord des formes de collaborations étendues au-delà des frontières des entreprises – comme on le voit avec les processus d’innovation ouverte par exemple associant des contributeurs externes à des productions internes ; ou encore des formes de coopération territoriale au sein de filières économiques ;
- mais aussi des espaces de travail ouverts, dits “espaces-tiers” (fab-lab, coworking), sur lesquels certaines entreprises s’appuient, voire même qu’elles développent en interne ;
- ainsi que de nouveaux formats de licence pour favoriser le partage et l’enrichissement collectif (licence libre, licence à réciprocité).
Ressources en commun, communauté étendue, gouvernance ouverte, production collective en licence libre… Comment ces pratiques inspirent-elles ou influent-elles sur l’entreprise, ses frontières, ses métiers, sur ses modèles opérationnels, sur l’organisation du travail, sur son rapport à l’écosystème ?
Le travail en commun, le travail produisant des “communs” (ressources partagées) ou encore celui veillant à ne pas altérer les communs existants (par exemple les ressources naturelles) génèrent-ils des conditions et des organisations de travail spécifiques ? Quelles y sont les modalités de valorisation des formes d’engagement, de régulation des collectifs, de répartition de la charge de travail, d’apprentissage collectif, de dialogue et de gestion des conflits, de rétribution et de partage de la valeur… ?
Ces dynamiques tiennent-elles la promesse de refonder les “entreprises collectives”, c’est-à-dire les cadres d’un engagement commun au travail et par le travail ?
La session du Transformateur réunira pendant 2 jours une quinzaine d’initiatives, de projets, partageant un commun, ou produisant sous licence “commune” ; ainsi qu’une dizaine d’experts des réseaux ANACT-ARACT, Fing, IRES, Sharers & Workers, Astrees, Chronos, avec pour objectifs :
- d’accompagner les initiatives et les faire grandir sur les enjeux d’innovation sociale et de qualité de vie au travail ;
- de mieux caractériser les modalités de travail et de collaborations sous-jacentes, ainsi que les pratiques de régulation et d’encadrement de l’activité ;
- de mettre les projets, les initiatives en réseau pour qu’elles s’enrichissent mutuellement ;
Les projets proposés peuvent être à des stades de maturité différents et de nature différentes : POC (prototype) d’une application numérique, projet de recherche-action, expérimentations in vivo d’organisations du travail, d’outils ou de méthodes de conduite du changement, etc.